lundi 31 janvier 2011

G2S AGENCY: Augmentation des prix

G2S AGENCY: Augmentation des prix: "Le coton pousse à la hausse les prix du textileDes femmes travaillent dans un champ de coton près de la ville de Multan, en Pakistan. Crédit..."

Augmentation des prix

Le coton pousse à la hausse les prix du textile

Des femmes travaillent dans un champ de coton près de la ville de Multan, en Pakistan.Des femmes travaillent dans un champ de coton près de la ville de Multan, en Pakistan. Crédits photo : Reuters

La filière doit faire face à une brutale chute de production, liée aux catastrophes intervenues au Pakistan et en Chine. Le risque de pénurie est réel alors que les stocks sont déjà bien entamés.

Les cours mondiaux du coton s'envolent et, face à cette hausse, c'est toute la filière du textile et de l'habillement qui s'inquiète. Le mois dernier, la firme américaine de jeans Levi's a prévenu ses clients : «Nous avons déjà décidé d'augmenter les prix pour le second ­semestre de cette année.» Une ­annonce qui ne ravira pas les consommateurs et qui pourrait en précéder bien d'autres. Le fabricant suédois de vêtements H&M avoue ainsi que «si les choses devaient perdurer de la sorte, cela devrait conduire à des pressions inflationnistes».
Dans un premier temps, ce sont surtout les marques d'entrée de gamme, dont les marges sont les plus serrées, qui risquent de revoir leur politique de prix. Dans le moyen et haut de gamme, la marge de manœuvre est plus importante. Nicolas Dreyfus, directeur du développement chez The Kooples, explique aussi que «les fournisseurs prendront à leur charge une partie de l'augmen­tation du coût de la matière première du coton». Et si David ­Leslie Freche, le directeur financier de Loft, dit ne pas être «inquiet en raison du positionnement de la marque» , il est tout de même préoccupé par «les tensions sur les marchés des matières premières». Une analyse partagée par François-Marie Grau, le secrétaire général français de la Fédération de la mode, qui ne cache pas son inquiétude : «Pour le moment, les marques ont fait le choix de ne pas répercuter les hausses sur de prix sur leurs produits. Mais jusqu'à quand le pourront-elles ?»

Deux ou trois années encore difficiles


C'est le mois dernier que le cours du coton a enclenché sa remontée brutale. Il est passé de 73 cents mi-juillet à 83 cents la livre en août (une balle de coton pèse 485 000 livres, soit 220 kg en moyenne, NDLR). La valeur de la matière première vient d'atteindre un niveau record depuis 1995.
Ce sont les récentes catastrophes climatiques qui ont ajouté à la nervosité du marché. Les terribles inondations au Pakistan et les récents glissements de terrains en Chine ont détruit une part importante de la production mondiale, dont ces deux pays ­représentent 40 %, selon le ­CyclOpe. Les intempéries ont fait chuter de 8 % la production pakistanaise et de 10 % la chinoise. Conséquence : lorsque la production de l'hémisphère Nord arrivera à maturité, en novembre prochain, elle devrait être inférieure de 10 % à 15 % à la demande anticipée. «70 % des récoltes américaines sont déjà vendues», ajoute un trader. Les cours s'en ressentent déjà : certains redoutent une pénurie, ou que l'offre soit insuffisante pour satisfaire les contrats en cours. La situation risque d'être d'autant plus tendue que la production n'a cessé de chuter depuis deux ans. En raison de la faiblesse des cours lors des précédentes saisons, qui a incité des producteurs à se reconvertir. Les surfaces cultivées ont baissé d'environ 25 % et «50 % des opérateurs ont disparu en 2008», affirme même un trader.
Certaines gammes de produits prévues chez les industriels du textile pourraient bien ne pas voir le jour. Cela, pour protéger les stocks de fils. En effet, «les réserves se sont érodées depuis quelques années», confie un broker, spécialiste du secteur. La faute à une mauvaise anticipation des événements. «Nous nous sommes trompés», avoue un producteur français. Il manque 4 à 5 millions de balles de coton pour que les stocks soient à l'équilibre. Fabricants et spécialistes du marché du coton s'accordent à penser qu'il faudra deux voire trois années de production avant que le marché perde un peu de sa nervosité.

Par Pierre Desmarest

CPH VISION ICEMAN

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samedi 29 janvier 2011

S E R A F I N I around the world !

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Berlin -Premium – 2011


Premiere Classe-Paris

Archive

Bread & Butter : tour d'horizon des découvertes de cette saison

Chaque saison, sur le Bread & Butter, s’opère pour les détaillants la tournée des marques référencées… et au hasard d’une allée, la découverte d’une griffe qui suscite sa curiosité. Petit aperçu de labels qui valent le détour.
Les curieux qui ont déjà jeté un œil à la liste d’exposants du prochain Bread & Butter (du 7 au 9 juillet) ont pu le constater : tout le gratin de la mode urbaine a répondu présent à ce grand rendez-vous professionnel berlinois. Mais s’il est question de marques reconnues dans notre dossier Bread &Butter à paraître aujourd’hui, notamment à travers les grandes tendances de l’été 2011, les jeunes griffes ou celles qui n’ont pas encore posé pied sur le territoire hexagonal n’en sont pas oubliées pour autant. Car pour tout professionnel passionné de mode, le besoin de dénicher de nouvelles griffes reste intact, même quand la période économique s’y prête moins. Désireux de partager cette passion avec vous, nous avons passé en revue près de 150 nouveaux entrants sur le salon pour vous présenter notre sélection. Zoom sur la marque française Polo de Deauville (Hall : Urban Superior Men) qui a fait le grand saut entre le terrain de polo et la bâtisse de l’ancien aéroport de Berlin, sur les deux nouvelles lignes masculines vintage et army de Pepe Jeans (Denim Base) pour l’été prochain, ou encore sur la seule marque indienne de cette édition, c.83 (Street Fashion), qui ravira les adeptes de style graphique. Autres trouvailles françaises: le label de sacs inspirés des pochettes de plombier, Bleu de Chauffe, qui vient de Strasbourg pour exposer sa première collection sur le hall L.o.c.k. et la marque parisienne de sneakers Sawa (Sport&Street) qui mise sur une fabrication 100% africaine. Les Belges ne sont en reste, avec Original Eskimo (Sport&Street), dont les bons basiques rehaussés du logo craquant présentant un esquimau accolé à un pingouin feront fondre les plus costauds, mais aussi avec les escarpins aux couleurs acidulées Noë (Fashion Now), qui animeront les papilles des gourmandes de mode. Les marques textiles scandinaves continuent de nous séduire avec leur mode pointue, à l’instar de la griffe de prêt-à-porter mixte Samsoe&Samsoe et de la marque masculine Iceman, qui débarque en France via l’agent général G2S (en charge notamment de TH Gallery et SU75). Quant au New-Yorkais Prince Peter, ami des stars Kelly Osbourne et Mélanie Laurent, il offrira une collection de tee-shirts rock aux imprimés plutôt dark (Style Society). Enfin, retour en Allemagne, avec Jean-Paul (Urban Superior Women) qui, comme son nom ne l’indique pas, s’adresse à la femme glamour et sensuelle qui sommeille peut-être en vous… ou sur laquelle vous ne manquerez pas de vous retourner. Mais sera-t-elle celle qui vous fera craquer ou l’une des dix autres marques repérées par nos soins et présentées plus amplement dans notre dossier ? Après, comme toujours, c’est une question de style…

Retrouvez notre dossier spécial Bread & Butter dans Fashion Daily News n° 582 du 28 juin 2010

vendredi 28 janvier 2011

Les salons de Paris

Porte de Versailles : premier bilan des salons de janvier

En plein finish des défilés homme parisiens et en parallèle des défilés haute couture, les salons de mode et d'accessoires de la porte de Versailles ont fait le plein. Le bilan, mitigé, met tout en même en avant un dynamisme certain et une qualité du visitorat comme jamais. Revue de détails.

PRET-A-PORTER PARIS
La montée en gamme opérée par les salons de PAPP semble avoir fait l'unanimité et va continuer sa percée. « Cette édition a été très dynamique, juge Muriel Piaser, directrice de Prêt-A-Porter Paris. Je n'irai pas jusqu'à parler d'euphorie, mais il est clair que nous avons toujours une belle résonance internationale ». Avec 60,5% d'acheteurs français et 39,5% d'internationaux, le salon a enregistré dans son ensemble une légère progression du visitorat grâce à la présence des acheteurs français. Le rendez-vous international de la mode confirme son attractivité, avec en top 10 : l'Italie (+11%), l'Espagne (+7%), le Japon (+3%), l'Allemagne (+5 %), l'Angleterre (+5%), la Belgique (+2%), le Brésil (+15%), les Pays-Bas (+10%), le Danemark (+8%) et la Russie (+3%). A noter la présence remarquée des pays du Golfe avec l'Arabie Saoudite et les Emirats Arabes Unis et la montée en puissance de l'Europe du Nord. En parallèle, l'événement Paris Fashion Showroom qui s'est tenu sur deux jours à l'hôtel de Rothschild a créé la surprise et renforcé la volonté de Prêt-A-Porter Paris de niveler tous ses événements vers le haut. « Scénographie, tendances mais aussi services, nous voulons à l'avenir tirer le cœur du marché vers le haut. Nous allons même aller vers une personnalisation des stands pour sortir de la banalisation des salons », souligne Muriel Piaser.
CV

WHO'S NEXT / PREMIERE CLASSE
Détente et business peuvent-ils faire bon ménage ? La réponse semble positive sur les derniers salons de WSN. « D'ordinaire, janvier est une session difficile mais là le climat d'affaires était au rendez-vous », note Sophie Guyot, directrice du salon Who's Next. Nouveau venu, l'univers Fame l'Atelier a bien fonctionné malgré des collections chères et haut de gamme. Comme quoi, la différence et la montée en gamme sont une réalité. Tandis que les allées ont connu des affluences record avec dès le dimanche un pic à 19 448 visiteurs et le samedi avec 18 278 visiteurs. Au total, les deux salons ont comptabilisé le passage de 54 182 personnes soit 4% de plus qu'en janvier 2010 dont 65% de visiteurs français. Dans le détail, les visitorats français et étranger ont augmenté : +2,1% pour le premier et +6,7% pour le second. Tandis qu'avec des progressions comprises entre 13 et 24%, les Italiens, les Espagnols, les Belges et les Japonais ont montré leur attachement au salon. Très apprécié, le parcours mode masculine a bien fonctionné et l'idée sera reprise pour proposer dès septembre prochain une histoire « cruise » en partenariat avec Eurovêt.

CV

LE SALON INTERNATIONAL DE LA LINGERIE
Confiance et dynamisme ont marqué l'édition 2011 du Salon International de la Lingerie qui a accueilli, à Paris du 22 au 24 janvier, 550 marques (+10% par rapport à 2010) et 18 381 visiteurs (contre 18 808 un an plus tôt). Une très légère baisse qui n'affaiblit pas pour autant le climat général nettement plus optimiste qu'il y a un an, observé chez les leaders comme chez les jeunes créateurs. Pour Cécile Vivier en charge du salon, la hausse des détaillants multimarques (+25%) constitue ainsi « un fait marquant et qualitatif pour les marques ». Concernant les pays visiteurs (58% au total), l'Italie et l'Allemagne demeurent sans surprise les deux pays principaux mais il faut noter un nouvel entrant, la Russie, dont la présence active a été enregistrée chez de nombreux exposants, parmi lesquels Ritratti ou Le Chat. Pour l'édition de 2012, les efforts porteront, selon Cécile Vivier, sur « une plus grande lisibilité du discours mode et l'enrichissement du secteur très porteur du loungewear à travers des collections Home (déco, bougies…) ».

Nadine Guérin


INTERFILIERE
Plus lumineux, plus aéré, le salon de tissus a drainé beaucoup de monde et a senti un retour à l'optimisme. 10 753 visiteurs ont été comptabilisés dont 36% de Français et 64% d'étrangers, Italie, Allemagne et Royaume-Uni en tête. « Cette session s'est vraiment bien passée. Nous sommes très confiants sur les retombées après salon. Interfilière nous permet d'entrer en relation avec des clients qu'on ne toucherait pas sinon. Nous avons eu beaucoup de nouveaux contacts avec la Pologne, l'Espagne et le Portugal », confirme Jean-Luc Kowalski de la société Cat'Land (France). Un sentiment partagé par de nombreux exposants. « Pour moi, c'est clairement le meilleur salon qu'on ait fait ces dernières années. On note plus d'envie, plus de business. Nous sommes très contents de la diversité des visiteurs. Nous avons reçu à peu près tous les pays possibles, en particulier des asiatiques, Chinois, Coréens et même Japonais », souligne Franck Abolo de Noyon Dentelle. A noter, une montée en gamme des tissus recherchés et une qualité exceptionnelle des acheteurs avec notamment +8% du nombre d'enseignes venues comparé à la session de janvier 2010.

CV
MESS AROUND
Pas à Pas, le salon de la chaussure, de la maroquinerie et de l'accessoire s'impose. En terme d'offre tout d'abord, Mess Around a montré qu'il séduisait les marques (380 étaient présentes soit +40% versus janvier 2010) mais également en termes de visitorat puisque le rendez-vous a enregistré une augmentation de son nombre d'entrées de 22 % soit 7 081 visiteurs. Point positif, Mess Around a vu l'augmentation de la clientèle du secteur de l'habillement : + 45% (1 334 acheteurs). Enrichie et diversifiée, l'offre a vu le lancement de l'espace BAGSTAGE entièrement dédié à la maroquinerie et à l'accessoire. Tandis que Mini Mess Kid Sphere by Mess Around a proposé aux 2 411 acheteurs concernés par lʼenfant, la plus grande offre chaussure d'Europe avec 85 marques.

CV

ECLAT DE MODE
Entre précieux et non précieux, le bijou s'en est donné à cœur joie sur les 4 jours tenus en décalé du salon (du vendredi 21 au lundi 24 janvier). Avec un chiffre stable de son visitorat, Eclat de Mode préfère rester prudent quant à ses résultats. « Bien sûr il y a eu une activité réelle durant ces 4 jours mais il ne faut pas se mentir car la période reste difficile », confie Richard Martin, directeur adjoint et directeur artistique du salon. De fait, selon les exposants, les résultats sont ou très bons, ou restés stables. « Ce qui est très représentatif du marché actuel », poursuit Richard Martin. Pour autant, la qualité du visitorat est à souligner et surtout l'international est toujours bien présent (35% des acheteurs). Parmi les pays à la hausse figurent l'Europe de l'Est, l'Afrique (hors Maghreb), mais aussi le Japon, les Etats-Unis et le Moyen-Orient. Quant au top 3, il réunit l'Italie, la Belgique et l'Espagne. « Le seul bémol a été les dates qui ont coïncidé avec le deuxième week-end des soldes, ce qui n'est pas optimal pour les détaillants, conclut Richard Martin. Enfin, il y a le questionnement sur la durée des salons, pourquoi ne pas passer sur 3 jours ? »

CV  

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ICEMAN hiver 2011

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