lundi 14 février 2011

G2S AGENCY: REEBOK

G2S AGENCY: REEBOK: "Reebok : succès des baskets tonifiantes et lancement du textile La marque de sport américaine a dépassé en 2010 ses prévisions de vente sur ..."

REEBOK

Reebok : succès des baskets tonifiantes et lancement du textile

La marque de sport américaine a dépassé en 2010 ses prévisions de vente sur le segment des chaussures tonifiantes. En complément, Reebok sort la ligne textile Easytone.
Reebok semble bel et bien avoir retrouvé sa tonicité d'antan. La marque américaine du groupe Adidas qui prévoyait d'écouler 6 millions de paires de chaussures tonifiantes (Easytone, Runtone, Traintone) en 2010 en a finalement vendu près de 11 millions. En France aussi, le succès a été au rendez-vous puisque Reebok a dépassé de 40 000 paires son objectif de 100 000 baskets de toning vendues.
Forte de ces performances, Reebok veut s'affirmer comme la marque de training et fitness. Elle a donc étendu sa technologie (des coussinets d'air sous la semelle créent une instabilité stimulant les muscles, ndlr) à des chaussures lifestyle, lui ouvrant ainsi les portes d'enseignes plus mode telles que Courir, Printemps, Galeries Lafayette, Citadium et celles des chausseurs de centre-ville. Parallèlement, un modèle d'entrée de gamme avec des coussinets en mousse, baptisé SimplyTone, est sorti cet hiver chez les chaînes spécialisées comme Eram, Bata, Chaussland… Si bien qu'aujourd'hui, les différents produits estampillés « toning » sont vendus dans 1 500 magasins en France.
En complément de la chaussure, Reebok lance en France sur ce printemps-été la ligne textile Easytone (débardeurs, tee-shirts, caleçons…) dotée de bandes TPU pour mieux maintenir les muscles du corps. Elle s'étendra sur l'hiver avec une quinzaine de modèles proposés. Enfin, une campagne télé de six semaines interviendra fin mars pour promouvoir cette offre textile.

Audrey Bazanella

jeudi 3 février 2011

Internet

Internet : le e-commerce à l'assaut de la distribution de la chaussure

Xerfi
Le groupe Xerfi vient de publier une étude sous le titre : « La distribution de chaussures face au e-commerce – vers une intensification de la concurrence et une reconfiguration de l’offre en ligne ». Le point sur un marché en pleine progression.
La chaussure se porte bien ! En effet, les ventes de ce segment ont globalement bien résisté à la dégradation du pouvoir d’achat des Français. Après une hausse de 3 % en 2010, ce poste de dépenses devrait en effet encore enregistrer une croissance comparable en 2011 et 2012, selon les experts de Xerfi. Toutefois, ce sont les ventes en ligne de ce type d’accessoires qui progresseront le plus vite pour représenter 6,5 % de la consommation totale de chaussures en 2012, contre 4 % en 2010 pronostique Xerfi dans sa nouvelle étude : « La distribution de chaussures face au e-commerce – vers une intensification de la concurrence et une reconfiguration de l’offre en ligne ».
La multiplication des ouvertures de sites marchands au quatrième trimestre 2010 illustre combien l’e-commerce de chaussures est en pleine effervescence. Ainsi, plusieurs opérateurs d’envergure aux profils variés – pure players, VADistes traditionnels et enseignes de distribution physique – ont pris position sur ce marché en ligne. Amazon a lancé Javari.fr, La Redoute a créé Shoestyle.fr, l’allemand Zalando est arrivé en France, tandis que Minelli et Chausséa ont inauguré leur e-boutique. A la faveur de cette démultiplication de l’offre sur la Toile, le marché en ligne de la chaussure devrait générer des ventes supérieures à 600 millions d’euros en 2012, à comparer à 400 millions en 2010, toujours selon les estimations de Xerfi. De quoi remettre en cause le leadership des pionniers et amener une reconfiguration de l’offre. Actuellement, les pure players générant 47 % des ventes en ligne de chaussures, suivis par les VADistes (44 %) et les cliks & mortar (9 %).

lundi 31 janvier 2011

G2S AGENCY: Augmentation des prix

G2S AGENCY: Augmentation des prix: "Le coton pousse à la hausse les prix du textileDes femmes travaillent dans un champ de coton près de la ville de Multan, en Pakistan. Crédit..."

Augmentation des prix

Le coton pousse à la hausse les prix du textile

Des femmes travaillent dans un champ de coton près de la ville de Multan, en Pakistan.Des femmes travaillent dans un champ de coton près de la ville de Multan, en Pakistan. Crédits photo : Reuters

La filière doit faire face à une brutale chute de production, liée aux catastrophes intervenues au Pakistan et en Chine. Le risque de pénurie est réel alors que les stocks sont déjà bien entamés.

Les cours mondiaux du coton s'envolent et, face à cette hausse, c'est toute la filière du textile et de l'habillement qui s'inquiète. Le mois dernier, la firme américaine de jeans Levi's a prévenu ses clients : «Nous avons déjà décidé d'augmenter les prix pour le second ­semestre de cette année.» Une ­annonce qui ne ravira pas les consommateurs et qui pourrait en précéder bien d'autres. Le fabricant suédois de vêtements H&M avoue ainsi que «si les choses devaient perdurer de la sorte, cela devrait conduire à des pressions inflationnistes».
Dans un premier temps, ce sont surtout les marques d'entrée de gamme, dont les marges sont les plus serrées, qui risquent de revoir leur politique de prix. Dans le moyen et haut de gamme, la marge de manœuvre est plus importante. Nicolas Dreyfus, directeur du développement chez The Kooples, explique aussi que «les fournisseurs prendront à leur charge une partie de l'augmen­tation du coût de la matière première du coton». Et si David ­Leslie Freche, le directeur financier de Loft, dit ne pas être «inquiet en raison du positionnement de la marque» , il est tout de même préoccupé par «les tensions sur les marchés des matières premières». Une analyse partagée par François-Marie Grau, le secrétaire général français de la Fédération de la mode, qui ne cache pas son inquiétude : «Pour le moment, les marques ont fait le choix de ne pas répercuter les hausses sur de prix sur leurs produits. Mais jusqu'à quand le pourront-elles ?»

Deux ou trois années encore difficiles


C'est le mois dernier que le cours du coton a enclenché sa remontée brutale. Il est passé de 73 cents mi-juillet à 83 cents la livre en août (une balle de coton pèse 485 000 livres, soit 220 kg en moyenne, NDLR). La valeur de la matière première vient d'atteindre un niveau record depuis 1995.
Ce sont les récentes catastrophes climatiques qui ont ajouté à la nervosité du marché. Les terribles inondations au Pakistan et les récents glissements de terrains en Chine ont détruit une part importante de la production mondiale, dont ces deux pays ­représentent 40 %, selon le ­CyclOpe. Les intempéries ont fait chuter de 8 % la production pakistanaise et de 10 % la chinoise. Conséquence : lorsque la production de l'hémisphère Nord arrivera à maturité, en novembre prochain, elle devrait être inférieure de 10 % à 15 % à la demande anticipée. «70 % des récoltes américaines sont déjà vendues», ajoute un trader. Les cours s'en ressentent déjà : certains redoutent une pénurie, ou que l'offre soit insuffisante pour satisfaire les contrats en cours. La situation risque d'être d'autant plus tendue que la production n'a cessé de chuter depuis deux ans. En raison de la faiblesse des cours lors des précédentes saisons, qui a incité des producteurs à se reconvertir. Les surfaces cultivées ont baissé d'environ 25 % et «50 % des opérateurs ont disparu en 2008», affirme même un trader.
Certaines gammes de produits prévues chez les industriels du textile pourraient bien ne pas voir le jour. Cela, pour protéger les stocks de fils. En effet, «les réserves se sont érodées depuis quelques années», confie un broker, spécialiste du secteur. La faute à une mauvaise anticipation des événements. «Nous nous sommes trompés», avoue un producteur français. Il manque 4 à 5 millions de balles de coton pour que les stocks soient à l'équilibre. Fabricants et spécialistes du marché du coton s'accordent à penser qu'il faudra deux voire trois années de production avant que le marché perde un peu de sa nervosité.

Par Pierre Desmarest